Il volète deci-delà, plutôt joli avec ses ailes oranges et noires.
Tantôt sur une marguerite, tantôt sur un coquelicot, le papillon butine.
La voilà qui se pose sur ma main. Il me suffirait d'une demie seconde pour lui retenir les ailes, sortir une épingle de la poche de mon pantalon et l'épingler sur un bout d'écorce.
Mais je le laisse là, sur ma main, espérant qu'il ne se lassera jamais et qu'il y restera indéfiniment.
Mais le voilà qui s'envole plus loin. Je me lève, cours, mais déjà il est trop loin.
Si j'avais su... Je l'aurais épinglé.