Lorsque je me regarde de haut, en khôlle de maths, butant stupidement sur une caractérisation de norme (tout ça parce que j'ai oublié qu'il y avait des valeurs absolues dans la norme infinie) je me trouve nul (et le prof aussi d'ailleurs par la même occasion). Puis, quand, rentré chez moi je constate que l'espace des mathématiques est virtuellement infini et que moi je ne suis qu'au voisinage de zéro (mais pas zéro, la distance entre moi et zéro étant STRICTEMENT positive), ça me désespère encore plus que de savoir que mon rêve de jeune adolescent (entrer à Normale Sup) est voué à un échec certain (en plus y a une épreuve d'allemand et ich habe kein deutsch für zwei Jahre gesprochen (je ne garantis pas la validité grammaticale de cette phrase)).
Sinon c'est tout.
Ce soir c'est la diffusion èmesixienne des deux derniers épisodes d'Alias dans lesquels on apprend rien de plus que la semaine dernière et il est à noter que le cliffhanger final est à peu près aussi interressant et inattendu qu'un bébé phoque sur la banquise (je conçois qu'on puisse être surpris et interressé par un bébé phoque sur la banquise, mais désolé, ce n'est pas mon cas).
Et puis comment voulez-vous que je me concentre correctement quand une mignonne bêbête à poil vient vous narguer sur votre table ? hein ? Je vous le demande...
"Oh regarde" me dit Georges, "c'est J_o_lie n'est-ce pas ?"