Quand mes envies semblent vouloir devenir réalités, je me méfie toujours un peu de l'issue qui n'est bien souvent pas celle à laquelle je m'attends... Surtout quand ça a trait à ma scolarité, rien n'est moins sûr... Parce qu'à Rennes aussi j'étais presque sûr d'y aller... A Chaptal aussi j'étais certains d'être pris... Sauf que rien de tout ça n'est arrivé...
Espérons que cette fois-ci, aux Etats-Unis, dans une université parmi les disponibles (dans le désordre Columbia, Duke, Cornell, Emory ou Wesleyan), j'aurais plus de chance qu'auparavant...
Ca n'est maintenant plus que de mon ressort : j'ai réussi à récupérer trois lettres de recommandation de mes nouveaux profs, tous élogieux, il ne me reste plus qu'à faire quelques photocopies...
Et une lettre de motivation bilingue...
Sauf que même si ce n'est pas l'envie qui me manque d'aller là-bas, ni la motivation, chose dont je suis pourtant habituellement dépourvu (imaginez que je réfléchis à mon cours quand je n'y suis pas afin d'améliorer mes notes et ainsi mes chances de décrocher Columbia ! Ca ne m'était pas arrivé depuis... en fait ça ne m'était jamais arrivé !)... eh bien, je n'ai absolument aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler une lettre de motivation réussie... Parce qu'il pourrait s'agir d'expliquer pourquoi je suis tant empli de bonne volonté et d'acharnement, mais cela tient bien plus de l'irrationnel que de choses explicables... Surtout que je suis sensé en faire une page entière dactylographiée...
Et puis un test d'anglais aussi... Mais alors là, je viens de récupérer des podcasts publiés par l'organisme qui fait passer le TOEFEL (le test en question), et je pense que cette épreuve sera plus agaçante qu'autre chose : sur les bandes que j'ai écouté, le type parle à une vitesse telle que, non seulement je comprend CHA-CUN-DE-SES-MOTS, mais en plus, je suis sûr que je pourrais prendre en copie ce qu'il dit au fur et à mesure (pourtant je ne tape pas si vite...)
Espoir, espoir !